Etapes de valorisation énergétique

L'Unité de Valorisation Énergétique

  • 110 000 t de déchets ménagers valorisées chaque année
  • 2 fours, combustion à 850°C minimum (capacité 8 t/h)
  • 2 chaudières : production de vapeur surchauffée à 325°C (pression 12 bars)
  • Pilotage de l'usine 7j/7 et 24h/24

Un fonctionnement en continu

L'Unité de Valorisation Energétique est composée de 2 lignes de traitement identiques, chaque four possédant une capacité d'incinération de 8 tonnes par heure.
24 heures sur 24, à partir de la salle de contrôle-commande, les techniciens approvisionnent les fours, contrôlent et optimisent les paramètres de combustion, de production de vapeur, et de dépollution des gaz.
Plus de la moitié des déchets reçus proviennent de l'Eurométropole, l'autre moitié provient de collectivités voisines
ou d'entreprises locales.

Une filtration optimale des fumées

Deux filtres à manches associés à du charbon actif puis du bicarbonate de sodium captent les polluants et les particules. 925 manches filtrent ainsi les fumées.
Afin de compléter l'abattement des dioxines et furanes, chaque ligne est équipée de manches à effet catalytique. Un dispositif performant pour une épuration efficace des rejets.

Un contrôle strict des rejets

La réglementation soumet HAGANIS à un contrôle strict et précis des émissions générées par l'incinération des déchets. Pour assurer sécurité et fiabilité de l'exploitation, les rejets aux cheminées sont contrôlés de trois manières différentes.
Un dispositif d'auto-surveillance assure l'analyse continue des émissions de poussières et de gaz aux cheminées de l'incinérateur. Il permet le pilotage quotidien du process.
De plus, conformément aux exigences réglementaires, deux campagnes de mesures sont effectuées chaque année sur les émissions dans l'atmosphère, par des laboratoires indépendants.
HAGANIS assure depuis mars 2010, l'échantillonnage semi-continu et la mesure des dioxines (AMESA). Les échantillons analysés sont constitués de prélèvements de gaz, effectués sur une période de quatre semaines de fonctionnement effectif pour chaque ligne. Ces mesures apportent un éclairage complémentaire des mesures classiques, réalisées sur une période d'échantillonnage de six à huit heures, qui demeurent obligatoires.